Ont collaboré à ce numéro

 Am. Coly Seck
 Amb. Coy Seck
 Anne Cécile ROBERT
 ARCIV- UCAD
 DR. Soce FALL
 Min. Alain BERSET

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 L’Organisation mondiale de la Santé tient son assemblée générale, en ligne, du 24 mai au 1er juin 2021. Face à la pandémie COVID-19 « qui a provoqué un tsunami de souffrances », selon les termes du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, l’urgente nécessité de réformer l’Oms « doit être le cœur, la boussole de notre santé globale » a estimé Emmanuel Macron, le président français. « La priorité doit être de permettre au monde de répondre aux menaces pandémiques le plus rapidement possible », selon Angela Merkel, Chancelière allemande. La Confédération suisse, pays hôte, par la voix d’Alain Berset, Conseiller fédéral (Ministre) en charge de la Santé, a proposé une méthodologie basée sur un diagnostic profond de l’état de la santé mondiale.   

 À 80 hivernages, elle «écrit encore avec la main pour révéler l’humain», nous dit-elle. Aminata Sow Fall, celle qui, «enseignante, n’a jamais frappé un élève», fascine par la puissance de sa plume qui interpelle et la sagesse de sa personnalité qui apaise. Une des premières écrivaines africaines d’expression française, son œuvre ouvre des voies pour l’avenir de la littérature.

 Anne Cécile Robert avait écrit «L’Afrique au secours de l’Occident» (Payot, 2006) pour rendre hommage aux sociétés, cultures et civilisations africaines et souligner les injustices de notre «monde mondialisé». Le livre est réédité, en mars 2021, chez Les Éditions de l’Atelier, préfacé par Boubacar Boris Diop, avec une postface de Pierre Kipré. Le livre, revu et augmenté, analyse les nouveaux mécanismes qui étouffent la voix de l’Afrique comme les expéditions militaires (Libye), la lutte contre le terrorisme qui favorisent les kleptocraties et les marchands d’équipements de sécurité au détriment de véritables projets populaires de développement au service des peuples d’Afrique et décidés par eux. Pourquoi une réédition, 15 ans après ? 


 Dr. Ibrahima Socé Fall, Médecin Colonel, Directeur général adjoint de l'organisation mondiale de la santé (OMS) en charge de la réponse aux urgences, fait le bilan mondial de la pandémie Covid19, et rassure sur l’utilisation des vaccins. 

Après plus d’un an, quelle est la situation de la pandémie au niveau mondial?

 

« Nous sommes toujours dans une phase très active de cette pandémie. Cela fait 10 semaines consécutives que l’incidence des nouveaux cas augmente au niveau mondial et le record de cas été enregistré la semaine passée avec 5,7 millions de cas. Nous avons dépassé les 154 millions de cas et plus de 3,2 millions de décès et ces chiffres ne tiennent pas compte des cas probables non testés. La pandémie nous a encore rappelé que l’épidémiologie ne se résume pas aux modèles mathématiques et aux analyses quantitatives. L’épidémiologie est une science complexe qui a beaucoup évolué et qui combine la biostatistique, la surveillance et l’investigation de terrain, la médecine clinique, les sciences biomédicales les sciences sociales, et des interventions de terrain etc. Quand on ne maîtrise pas le réservoir de virus et l’interaction dans les deux sens entre le réservoir animal et l’être humain, le comportement du virus en passant la barrière des espèces, on ne peut rien prédire.  Le virus circule chez beaucoup d’animaux tels que les visons, les gorilles, les chats et chiens domestiques, et les grands félins en captivité. Cette circulation animale augmente les risques de mutation et d’émergence de variants à problème. La modélisation permet seulement de définir des scénarii de planification mais n’est pas destiné au grand public, c’est une communication de risque appropriée qu’il faut pour le grand public et un engagement communautaire. Même à l’échelle d’un pays on peut noter plusieurs épidémies d’où l’intérêt d’une vraie décentralisation des opérations avec des équipes de districts autonomes en termes d’investigation, d’analyse épidémiologique et de riposte. L’apparition de tous ces « variants à problème » et surtout leur comportement doit ramener tout le monde à plus d’humilité. Ces variants ont pratiquement remplacé le virus détecté au départ à Wuhan en Chine.  On peut arriver à une situation de multiples variants avec la nécessité d’adapter régulièrement les vaccins pour changer la composition, ce qui voudra dire aussi revacciner régulièrement la population. Les « variants à problème » se transmettent plus rapidement et nous voyons de plus en plus d’enfants et de jeunes chez les cas et plus de sujets de moins de 40 ans qui ont besoin d’hospitalisation dans beaucoup de pays.  Nous voyons déjà en Inde la circulation concomitante du variant B 1.1.7 et des variants locaux tels que le B 1.617, B 1.618 qui semblent expliquer en partie l’accélération de la transmission avec bien entendu les rassemblements religieux en masse et le non-respect des mesures barrières. »   

 

Le Sénégal a souligné, à la trentième session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme, consacrée à "la grave situation des droits de l'homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est", la nécessité urgente pour tous les acteurs internationaux concernés, dont le Quatuor pour le Moyen-Orient, de revitaliser le processus de paix qui reste la seule voie vers une solution juste et durable à ce conflit persistant.


La huitième session extraordinaire que le Conseil des droits a consacré, au conflit israélo-palestinien, hier, a été l'occasion pour le Sénégal d'insister sur un retour rapide de la paix et l'érection d'un Etat palestinien viable. L'Ambassadeur Coly Seck, Représentant du Sénégal auprès de l'ONU, a ainsi insisté sur "la nécessité urgente pour tous les acteurs internationaux concernés, dont le Quatuor pour le Moyen-Orient, de revitaliser le processus de paix qui reste la seule voie vers une solution juste et durable à ce conflit persistant". Le Sénégal qui a salué l’annonce d’un cessez le feu le 21 mai, en appelle également à son respect tout en "condamnant le recours à la violence sous toutes ses formes". En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple Palestinien, le Sénégal a aussi "invité la communauté internationale à poursuivre les efforts pour l’avènement d’un Etat Palestinien viable, coexistant avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues".

La cause palestinienne sur la table du Conseil de l’Onu à Genève

Publié le, 16 juin 2021 par El Hadji Gorgui Wade Ndoye

 Le Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, s'est réuni, à Genève, le jeudi 27 mai 2021, pour statuer sur les graves et récentes violations des droits humains des Palestiniens dans les territoires occupés et à Jérusalem-Est. Retour sur quelques faits portant le combat permanent de l’État du Sénégal, Président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien depuis sa création en 1975.