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Pour vous clandestins: parceque vous êtes des êtres humains!

Publié le, 07 mars 2010 par Gorgui Wade Ndoye

Qui pour protéger les migrants, notamment, les Sans papiers noirs africains? Où est l’Union Africaine? Et même l’OCI? Où sont ces braves gens de la société civile africaine? La Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme a condamné récemment le meurtre de 66 clandestins sub sahariens entre 2007 et février 2010 en Égypte. Ces meurtres jamais élucidés sont monnaie courante et les Noirs d’Afrique en payent un lourd tribut. Le Maroc, la Libye sont des mouroirs autant que Égypte pour les migrants noirs de la région sub saharienne. En Occident, les Sans papiers sont invisibles taillables et corvéables à souhait!

La situation des sans-papiers, à Genève, comme ailleurs, semble largement méconnue du grand public et des médias.

Niger: La chute du Roi Sahel

Publié le, 07 mars 2010 par

Le feu couvait depuis quelques mois à Niamey. Tous les observateurs avertis voyaient venir. Et les explosions de joie dans les rues de Niamey, au lendemain du coup d’Etat, révèlent, à ceux qui en doutaient encore, le degré d’im-popularité du président Tandja.

 
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal a quitté Genève, hier après midi, après avoir délivré le message du Sénégal à la 13e session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme. Me Madické Niang a aussi participé à un Débat de Haut niveau sur l'éducation et la formation aux Droits de l'Homme avec certains de ses homologues. Dans l'entretien qu'il nous a accordé en marge de ces manifestations, le chef de la diplomatie sénégalaise a abordé avec notre correspondant les actions du Sénégal pour la protection de ses ressortissants, avant d'assurer que les élections présidentielles de 2012 seront transparentes et qu'il trouvera des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés les Sénégalais de Suisse dans l'obtention du passeport, etc.

Compte tenu du caractère européocentriste du système éducatif, il s'avère nécessaire pour nous, en tant qu'Africains, de procéder à une révision de ce système. Car, aussi longtemps que ce système sera maintenu, l'Afrique sera toujours soumise aux exigences de l'Occident soutenu par ce système qui leur est favorable. Dans cette perspective, Ngũgĩ soulève un certain nombre de questions dont les réponses pourront aider à mettre sur pied un système éducatif adéquat en Afrique:
Here is our main question: if there is need for a study of the historic continuity of a single culture, why can't this be African? Why can't African Literature be at the centre so that we can view other cultures in relationship to it? The aim in short should be to orientate ourselves towards placing , East Africa, then Africa in the centre. All other things are to be seen and considered in their relevance to our situation.[1]

Théorie générale de la violence

Publié le, 07 mars 2010 par

Notre vision de la violence (et par conséquent celle de notre sécurité) se focalise sur les moyens par lesquels la violence s’exprime et se concrétise. Tout débat sur la sécurité tourne très vite à un débat sur des budgets et des moyens d’acquérir de la sécurité. On s’interroge peu sur les causes de la violence, et on essaie peu de comprendre comment celle-ci se développe, ou si l’on pourrait, plutôt que la priver de ses moyens d’expression, réduire sa propension à se développer. Les échecs s’accumulent. Les experts bafouillent. Les remises en question tardent.

Dans la lutte contre le terrorisme, on distingue "anti-terrorisme" et "contreterrorisme".

Une mesure anti-terroriste consiste par exemple à arrêter les membres d’une cellule terroriste, à surveiller des individus soupçonnés de terrorisme. Une mesure contre-terroriste a pour objectif de priver l’activité terroriste de sa raison d’être ou de ses conditions d’existence, par exemple en tentant d’isoler un groupe terroriste de la sympathie ou du soutien moral dont il bénéficie auprès d’une population. Dans cet esprit, je propose une approche de "contre-violence". On ne peut pas parler de sécurité sans comprendre la violence en tant que phénomène individuel et social. L’idée est de comprendre le phénomène de la violence dans le but de priver celle-ci de l’atmosphère dont elle se nourrit.

RECONSTRUIRE HAITI AVEC SES ENFANTS

Publié le, 07 mars 2010 par

Le rôle de l’UNICEF dans les situations d’urgence consiste à protéger les enfants et les femmes, à veiller à l’application rigoureuse des normes internationales relatives à leurs droits et à leur offrir des secours. Dans les situations d’urgence les femmes et les enfants sont souvent les premières victimes.

Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de forte puissance touchait l’un des pays les plus pauvres de la planète : Haïti

Dans une catastrophe comme celle là, ce sont les enfants haïtiens qui sont les plus vulnérables. Ils risquent d’être séparés de leurs familles, ils sont encore plus exposés à des blessures, des maladies, la malnutrition et à toutes les formes d’exploitation et d’abus.

Neuchâtel a célébré deux fils du Sénégal, le mois de novembre dernier. Nos compatriotes vivant dans cette belle ville suisse aux couleurs or, ont, avec le soutien de l’Ambassade du Sénégal et des autorités du Canton de Neuchâtel, rendu un vibrant hommage à Djibril Diop Mambéty (1945-1998), à Ousmane Sembène (1923-2007), deux cinéastes sénégalais qui ont marqué d’une empreinte indélébile le septième art africain.


A travers un festival de films dont l’ouverture a eu lieu, au Centre Dürrenmatt, le mercredi 25 novembre, sous la présidence de l’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye et en présence de Frédéric Maire, Directeur de la Cinémathèque Suisse, de différents directeurs et chefs de Service et du représentant des autorités de la Ville de Neuchâtel, nos compatriotes ont voulu ainsi « participer à l’effort de compréhension, de tolérance et de co-développement entre le Canton de Neuchâtel et le Sénégal.»

A Genève, à Lausanne, à Versoix, à Meyrin, à Berne et en France voisine (Gex)
Du 19 au 28 mars 2010

Pour un Cinéma novateur et porteur de modernité
Fort du soutien de la République et canton de Genève, du Département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires, La 5e édition du Festival International du Film Oriental de Genève, organisée par l’association FIFOG, en collaboration avec des partenaires œuvrant pour le développement, la diversité culturelle et le dialogue inter-civilisationnel, se tiendra du 19 au 28 mars 2010 au CAC-Voltaire, à Lausanne, à Meyrin, à Versoix, à Berne et en France voisine (Gex).


« Quoi qu’en disent les Suisses eux-mêmes, il n’y a pas 57,5% de « fachos » au pays des Helvètes. En revanche, il y a de la peur, toujours mauvaise conseillère, et beaucoup de confusion. Et il y a cette autre Suisse, ouverte et tolérante, qui a aujourd’hui, on peut le dire, la gueule de bois. » Le Courrier de l’Atlas, janvier 2010
« Même si seul 4% de la population helvétique se réclame de l’islam, le débat public sur son intégration dépasse largement la proportion de cette statistique. Mais qui sont réellement les musulmans de Suisse ? Huit chercheurs proposent des approches plurielles de la réalité musulmane. » VEI Actualité, #353, décembre 2009
« Sont relevés l’hétérogénéité de la communauté, ainsi que son propre « intra-dialogue » avec elle-même, avec ses concepts, ses règles ou ses coutumes, parce que vivant depuis trois, voire quatre générations dans la laïcité helvétique. » Choisir, janvier 2010

Le monde arabo-musulman est en effervescence. Dans une période de recomposition politique sur fond de mutations identitaires et économiques, la religion subit des évolutions rapides dont on peine parfois à mesurer l’envergure. Le livre de Zidane Meriboute propose un panorama de l’islam dans ce contexte, nourri d’une fréquentation assidue des divers courants islamiques dans le monde arabe et enrichi d’une connaissance pointue de l’histoire des figures émergentes actuelles. Sur l’islam mondial, les salafismes violents et non violents et le soufisme, courant très en vogue dans le monde et notamment en Occident, cette étude nous livre des informations de première main. Elles sont complétées par une évocation de l’évangélisme, mouvement chrétien conquérant qui s’inscrit durablement dans le monde musulman au prix d’une déstabilisation risquant de déséquilibrer encore davantage une réalité perturbée. La paix ou la guerre ? Aux yeux de l’auteur, les défis sont de cet ordre. Pour contrer les logiques de violence, Zidane Meriboute propose une réflexion conclusive relative à la mise en place d’une authentique diplomatie religieuse, appelée à contrecarrer par des dialogues finement construits des affrontements religieux potentiels.

A l’instar de la communauté internationale qui est au chevet de la République de Haïti dévastée par un séisme la dernière, le Président de la République du Sénégal n’a pas voulu être en reste. Comme d’habitude, il s’est singularisé avec une proposition qui est jugée saugrenue plutôt que rationnelle. En écoutant l’émission « Appels sur l’actualité » de RFI, j’ai pu me rendre compte que l’appel de Wade est loin de faire l’unanimité. Des haïtiens qui ont appelé pour intervenir dans l’émission ne partagent pas cette idée qui est pourtant noble à mon avis.

Voix de Fête pour sa 12ème édition souhaite, à nouveau, s’enrichir et s’amuser de la diversité de nos contrées francophones. Une nuée étoilée de découvertes sillonne la programmation. Futures icônes en herbe et artistes accomplis, venant de contrées lointaines ou simples voisins, se mélangent pour affirmer, en cette veille de printemps, que la xénophobie n’a pas bonne place en Suisse sous les clochers après l’hiver !

Londres – Bas niveau scolaire et manque de réussite professionnelle, d’après les spécialistes, se rencontrent fréquemment parmi les jeunes musulmans britanniques. Selon la Joseph Rowntree Foundation, organisme bénévole indépendant qui se consacre au développement et à la recherche sociale, l’ascenseur social des musulmans britanniques monte moins vite que celui de leurs homologues hindous, chrétiens et juifs. Cette tendance se vérifie systématiquement partout en Europe, où les musulmans risquent trois fois plus le chômage que les autres.
Les musulmans sont, en Europe, un des groupes sociaux les plus repliés sur enclavés et les plus désavantagés au plan économique. Il est donc indispensable d’élever leurs aspirations, d’augmenter leurs chances de réussite et de faire que les jeunes musulmans soient partie prenante dans la société. Les mosquées et madrasas peuvent y aider.

Bristol (Angleterre) – Lors d'une conférence internationale sur « L'islam et les médias », organisée par le Center for Media, Religion and Culture à l'Université du Colorado (à Boulder) en janvier dernier, beaucoup de participants, dont moi-même, ont étudié les stigmates négatifs attribués par les médias à l'islam et aux musulmans, en particulier depuis le 11 septembre 2001 et les différents attentats terroristes organisés au nom de l'islam par des extrémistes et des militants agissant en marge de la communauté musulmane traditionnelle.


Outre la soixantaine de modèles recourant à une autre énergie que le pétrole présentés sur les stands de cette 80ème édition du Salon international de Genève, deux pôles d’attractions seront clairement axés sur les technologies et véhicules «alternatifs». Le Pavillon vert lèvera le voile sur des projets et prototypes pour demain et des essais verts permettront de prendre le volant de modèles écologiques d’aujourd’hui.

Obtenir des recettes fiscales suffisantes et une plus grande efficacité économique, tel est le défi fiscal que doivent relever les pays en développement. Il leur faut adapter la fiscalité à l'économie du pays tout en la rendant plus large et en la faisant pénétrer dans les zones dont elle est absente. Il est toujours périlleux de continuer à réformer une fiscalité : on risque de tomber d’un côté sur une saturation du système, de l’autre sur une instabilité de l’environnement fiscal avec son corollaire, la fragilité des situations juridiques… Alors, où faut-il, de plus en plus orienter les actions ? quelque part dans la conquête des niches. Voici, un vaste chantier que je me propose de visiter, en commençant par quelques considérations générales. Tel est le prétexte…

Si la démocratie s’est répandue sur le continent noir, elle demeure fragile : coup d’Etat en Guinée, multiples reports de la présidentielle en Côte d’Ivoire, contestation de l’organisation des scrutins au Togo, violences à Madagascar. L’année 2010, qui marque le cinquantième anniversaire de l’indépendance de seize pays africains, verra aussi des élections au Togo, au Tchad, en Côte d’Ivoire et à Madagascar. L’occasion d’esquisser un bilan de la démocratisation entamée dans
les années 1990 et de tracer des perspectives. (LIRE LE DOSSIER DU MONDE DIPLOMATIQUE A CE SUJET)

GENEVE - 40 millions de FCfa, c’est le montant des recettes du concert pour Haïti, organisé le 24 février à Genève. Youssou Ndour y a participé pour soutenir un peuple dont il se dit proche. Le chanteur sénégalais explique, dans cet entretien, les raisons de son engagement humanitaire, annonce la sortie de son album-hommage à Bob Marley et parle de ses relations avec Me Wade dans le contexte de l'aide destinée à Haïti. L’homme d'affaires se veut par ailleurs optimiste quant à la concrétisation de son projet de télévision, bloqué par de ‘petits problèmes administratifs’.
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ET SI ON PARLAIT CORESPONSABILITÉ...

Publié le, 07 mars 2010 par

Face au vieillissement de la population, les autorités québécoises ont misé sur l’immigration pour contribuer à la relance économique et au rajeunissement de la population. Sur place, la plupart des immigrant(e)s éprouvent énormément de difficultés pour réussir leur intégration socioprofessionnelle.

En effet, selon des études récentes, on retrouve plus les immigrant(e)s dans des postes d’opération, et moins au niveau des postes de décision, même s’ils ou elles ont pour la plupart, un haut niveau de formation et un riche parcours prof e s s i o n n e l .

Par Abdou DIOUF, Secrétaire Général de la Francophonie

GENEVE- Le secrétaire général de la Francophonie, le Président Abdou Diouf a prononcé un discours engagé et très émouvant à l’occasion de l’ouverture officielle du 4ème Congrès mondial contre la peine de mort. Continent Premier.Com vous délivre l’intégralité de son allocution riche et bien documentée

"Je voudrais d’abord adresser mes plus sincères remerciements aux hôtes et aux organisateurs de ce Quatrième Congrès mondial contre la peine de mort, et rendre hommage aux éminentes personnalités qui ont accepté d’y participer et d’apporter ainsi leur soutien à cette cause noble et à ce combat courageux.

J’ai accepté votre invitation parce que la nécessité d’abolir la peine de mort est chez moi et depuis toujours une conviction forte, totale, qui dans ma conscience d’homme, je dirai même d’homme de foi, n’a jamais été traversée par le doute. Mes longues années d’exercice du pouvoir dans mon pays m’ont, parfois avec dureté, confronté aux humeurs de l’opinion publique, à la raison d’État, aux pressions sociales, et même à la démagogie des politiciens. Au Sénégal, la dernière exécution date de 1967. Depuis cette date, la peine de mort n’a jamais été appliquée dans mon pays. Je suis fier - après toutes ces années pendant lesquelles nous avons illustré les valeurs d’humanisme et de respect de la dignité humaine que nous a léguées Léopold Sédar Senghor – que mon successeur Maître Abdoulaye Wade ait consacré formellement en 2004 l’abolition de la peine de mort au Sénégal.

Abdou Diouf qui a mené très tôt, au Sénégal, le combat contre le sida, l’excision et dont les résultats ont valu à notre pays une reconnaissance internationale, a rappelé, hier, les obstacles à franchir pour faire aboutir certains combats liés à la dignité humaine. ‘Mes longues années d’exercice du pouvoir dans mon pays m’ont, parfois avec dureté, confronté aux humeurs de l’opinion publique, à la raison d’Etat, aux pressions sociales, et même à la démagogie des politiciens’, a-t-il révélé lors de la cérémonie d’ouverture du IVe Congrès mondial contre la peine de mort organisé à Genève. Une belle leçon d’humilité et de courage pour nos hommes politiques de tous bords.

Le Sénégal est donné en exemple par les institutions spécialisées des Nations unies dans sa lutte contre l’excision qui a permis d’enregistrer un taux de réduction de 65 %. Déjà, l’année dernière, 3 548 communautés y avaient abandonné l'excision. Mais l’éradication définitive de cette pratique traditionnelle néfaste reste un défi de taille.

L’héritier de Senghor qui avait accepté en 2000, avec élégance, sa défaite face à Abdoulaye Wade, au lieu de s’accrocher à l’appareil d’Etat, comme tant d’autres leaders africains aveuglés par le pouvoir, assène ses vérités aux chefs d’Etat africains. ‘En dehors de la Démocratie, il n’y a point de salut’, a martelé Abdou Diouf qui a déclaré illégitime le gouvernement de Tandja renversé le 18 février au Niger et appelle la Côte d’Ivoire à tenir des élections dans le respect du calendrier nouvellement fixé. C’est en marge du Congrès mondial contre la peine de mort, qu’il a accordé un bref entretien à Mamadou Alpha Diallo pour la Radio de l’Onu et à votre serviteur. (Entretien).