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 Conseil Droits ONU
 Dr. Rolph PAYET
 M. Mamadou KASSE
 Min. Amadou BÂ
 Mme Seynabou Ndiour

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L’ECO ou la continuité des fondamentaux du CFA .

Publié le, 23 décembre 2019 par Pr. Moustapha KASSE

Par Professeur Moustapha Kassé, Doyen honoraire, Membre de l’Académie et  Officier des Palmes académiques, Commandeur de l’Ordre du Mérite universitaire

  

Je ne suis pas surpris par l’effacement du CFA et la continuité de ses fondamentaux dans une nouvelle institution monétaire : l’éco. Depuis les années 80, dans plusieurs articles et ouvrages toutes mes recherches se sont focalisées sur l’impérative nécessité des réformes adaptatives, encouragé en cela par le Professeur Samir Amin. Je dois rappeler trois écrits qui, depuis les années 90, jalonnent mes réflexions sur  l’impérative nécessité de réformes adaptatives de la Zone Franc en vue de l’organisation d’un Système Monétaire Régional en Afrique de l’Ouest (SMR) comme alternative aux crises permanentes du Système Monétaire International (SMI) et aux défaillances des organisations internationales de régulation (FMI, Banque mondiale, BRI, l’OMC) révélée par l’impertinence de leur épure théorique, la panne d’idéologie, le manque de légitimité, la concurrence d’autres organes de régulation (PNUD, CNUCED etc.). 

Présidence du Conseil des droits de l’Homme: L’Autriche remplace le Sénégal.

Publié le, 12 décembre 2019 par M. El Hadji Gorgui Wade NDOYE

 

Le Conseil des droits de l’Homme qui s’est réuni, le vendredi 6 décembre 2019, aux Nations-Unies, à Genève, a élu son nouveau president pour l’année 2020.   Il s’agit de l’Autriche, présenté par l’Union européenne, qui va assumer cette importante responsabilité confiée l’année dernière au Sénégal dont la présidence a été saluée. 

 

 Madame l’Ambassadeure Elisabeth Tichy-Fisslberger de l’Autriche va, désormais, et pour une année, diriger le Conseil des droits de l’Homme en remplacement de son homologue Coly Seck qui a assumé, avec brio, cette responsabilité au nom de la République du Sénégal. 

 

A l’endroit du Sénégal, l’Ambassadrice autrichienne dira : « Vous avez dirigé les activités du Conseil avec une combinaison unique entre un engagement imperturbable pour la cause des droits de l’homme et une habilité diplomatique remarquable visant à assurer que tous soient à bord de ce véhicule commun qu’est le Conseil ».  

 

Elisabeth Tichy-Fisslberger compte poursuivrele travail accompli par le Sénégal et, très éprise des symboles, elle rappelle que 2020 est le 25ème anniversaire de la Conférence de Beijing sur les Femmes, le centenaire de la créationde la Société des Nations (SDN), ancêtre des Nations Unies qui aura 75 ans !   La nouvelle Présidente compte veiller sur l’application des droits humains et notamment sur ceux des femmes sur toutes les latitudes en collaboration avec les Etats, la société civile.

 

L’«Amendement d’interdiction » à la Convention de Bâle est entrée en vigueur le jeudi 5 décembre 2019, après la ratification de la Croatie obligeant ainsi tous les pays développés à s’abstenir, sous peine de sanction lourdes, à envoyer des déchets dangereux dans les pays dits en voie de développement. C’est à l’occasion d’une cérémonie tenue, aux Nations Unies, que Ralph Payet, Secrétaire exécutif de la Convention de Bâle a fait l’annonce, se réjouissant de cette victoire qui « permet d’assurer un environnement plus sain, et de protéger la santé humaine. » 

Palais des Nations-Unies - (Genève)-L’amendement à la convention de Bâle dit « Amendement d’interdiction » (Ban amendment) sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination est entré en vigueur le 5 décembre.L’objectif de la convention est de protéger la santé humaine et l’environnement des effets néfastes des déchets dangereux, et elle recouvre différents types de déchets, classés selon leur origine, leur composition, leurs caractéristiques, auxquels s’appliquent différentes règles.
 

Le Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, M. Amadou Bâ a, incontestablement, réussi l’organisation de la 6ème Edition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Un succès qu’il met sur le crédit du Chef de l’Etat et l’efficacité des services des affaires étrangères et de l’ensemble de ses partenaires dont il salue le professionnalisme et l’engagement, car dit-il, dans une entrevue: « Je ne suis qu’un manager et j’ai impliqué tout le monde.» La thématique générale, de cette année, « Paix et sécurité en Afrique : les défis actuels du multilatéralisme », préfigurait la couleur d’une exemplaire coopération ! 

 

DAKAR- (Envoyé spécial au Sénégal)- Le Sixième Forum international sur la Paix et la Sécurité de Dakar (18 et 19 novembre 2019), ouvert par M. Macky Sall Président du Sénégal,  a enregistré environ 500 participants dont le chef de l’Etat de la République de Mauritanie, invité d’honneur, le Premier Ministre français accompagné de 5 ministres et de nombreux ministres africains en charge des affaires étrangères, de la défense, du vice-Ministre parlementaire du Japon, des diplomates de haut niveau, des fonctionnaires des Nations Unies, des généraux, un public divers et très attentif etc. Le forum de Dakar a su garder sa marque de fabrique, par la liberté de ton et d’analyse de haute facture !

 

Un succès éclatant que le Ministre Bâ a mis sur le compte du chef de l’Etat du Sénégal qui a donné une impulsion à ce forum africain, devenu un rendez-vous international incontournable, depuis décembre 2014. Le forum sest imposé, de l’avis de tous les spécialistes présents et notamment du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) comme une plateforme de partage d’expériences et de réflexion prospective entre autorités politiques et militaires de haut niveau, experts et universitaires, diplomates, représentants d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé d’Afrique et du monde entier. 

 

 

Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité: les grands moments!

Publié le, 04 décembre 2019 par M. El Hadji Gorgui Wade NDOYE

DAKAR- (SENEGAL)- Amadou Bâ, Ministre sénégalais des Affaires Etrangères, a partagé, avec notre envoyé spécial, à Dakar, les grands moments de la première journée du Forum sur la Paix et la Sécurité (Dakar, 18 et 19 novembre 2019), marquée par la séance phare de la cérémonie d’ouverture et du panel de haut niveau. 

 

Le Vice-ministre parlementaire du Japon a remercié le président Macky Sall de sa « grande initiative d’organiser le Forum devenu un évènement incontournable dans l’agenda annuel des rencontres internationales ». Le représentant japonais a aussi mis l’accent sur la « coopération entre l’Afrique et le Japon à travers la Conférence Internationale pour le Développement de l’Afrique (TICAD) dont la 7Ème Édition a consacré une partie de ses travaux à la paix et à la sécurité en Afrique. Rappelons, à cet égard que le Japon est prêt à former 60.000 personnes dans le domaine de la justice, du maintien de l’ordre public et du contrôle des frontières.

 

Le Premier Ministre français, a quant à lui insisté sur le fait que « le forum de Dakar est une belle manière de répondre présent à la renaissance du monde. » Une renaissance qui doit passer par le « renforcement du multilatéralisme et la défense de la paix et de la sécurité ». Le haut représentant de la France a aussi mis l’accent sur l’action de la France, de ses partenaires européens et africains dans la lutte contre le terrorisme.

 

 Quelques jours, avant la célébration, ce jour, 3 décembre, de la journée mondiale des handicapés, Madame Seynabou Ndiour, ancienne du lycée Abdoulaye Sadji, remettait un lot de fauteuils roulants à des femmes handicapées, de la la ville de Rufisque. Un geste hautement salué par les bénéficiaires. 

 

RUFISQUE-(SENEGAL) -Vivant à Paris, depuis près de 25 ans, Mme Seynabou Ndour a, toujours, à cœur de participer au développement de son pays notamment en ayant un impact direct sur les populations nécessiteuses. Le 15 novembre dernier, elle a procédé, ainsi, à l’occasion d’une cérémonie sobre, à la remise d’un don de matériel aux sociétaires de la Maison des handicapés de Keury Kao, Rufisque, qui en a tant besoin !

 

Une action allant dans le sens des efforts du Gouvernement du Sénégal et des Nations-Unies :"Garantir les droits des personnes handicapées, c'est être fidèle à la promesse qui est au coeur du programme 2030: ne laisser personne de côté", a martelé Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies, en cette Journée dédiée aux Handicapés. 

 

Mme Ndiour justifie son action par solidarité et par humanisme : « Il m’a paru essentiel de mener une action pour participer à une petite échelle à la prise en charge des personnes en situation de handicap dans notre société sénégalaise où beaucoup de familles, dans une situation économique difficile, ont d’autres priorités quotidiennes ».


Rappelons que le Sénégal compte près de 800.000 handicapés pour une population de 15 millions d’habitants. Par personnes handicapées, on entend toutes les personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut porter atteinte à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité. La Loi d’orientation sociale n° 2010-15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées est le résultat d’une demande sociale ayant abouti à la mise à disposition de 50.000 cartes dites de l’égalité à des handicapés. Un geste remarquable qui est cependant loin de répondre aux besoins de tous les handicapés. Les politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées ont été pour l’essentiel, guidées et sous-tendues par des dispositions internationales qui se sont révélées sans impact réel sur les cibles, note le Gouvernement du Sénégal. Ce constat avait amené le Conseil interministériel tenu par le Gouvernement, le 30 octobre 2001 sur la prise en charge et l’intégration des handicapés, à recommander l’élaboration de cette loi d’Orientation Sociale devant servir de cadre à une politique publique en faveur de cette couche de la population particulièrement vulnérable, reconnaît le gouvernement.  Il s’y ajoute que l’élaboration d’une telle loi est également une très forte revendication des associations regroupant des personnes handicapées et des institutions qui s’investissent dans la défense et la promotion de leurs droits.

 

E.G.W.N.