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La dix-huitième session extraordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, consacrée à «La situation des droits de l'homme en République arabe syrienne à la lumière du rapport de la commission d'enquête», tenue, vendredi 2 décembre 2011, à Genève, a condamné la Syrie pour la poursuite des violations flagrantes, graves et systématiques des droits humains. La délégation américaine conduite par l’Ambassadeur Eileen Chamberlain Donahoe a déclaré que les Syriens ont exprimé « une soif irrépressible pour un nouvel ordre politique dans leur pays.». L’Ambassadeur de Syrie a pour sa part crié de même que la Chine, la Russie, Cuba et l’Equateur à « l’ingérence ».

GENEVE- (Correspondance) Le Conseil des droits de l’Homme qui s’est réuni de manière extraordinaire pour al troisième fois depuis le début de l’année, a consacré sa session de vendredi à la situation des violations graves des droits humains en Syrie. Il a décidé, dans sa résolution adoptée par 37 voix sur les 47 membres, de créer un mandat de rapporteur spécial pour suivre la situation en Syrie et mettre en oeuvre les recommandations de la commission d'enquête.

Navy Pillay, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, a souligné, à l’ouverture de la session présidée par Mme Laura Dupuy Lasserre, Ambassadeur d’Uruguay en sa qualité de présidente du Conseil des Droits de l’Homme, que la violente répression visant les civils et les manifestants pacifiques en Syrie n'a pas cessé depuis la présentation de son rapport sur la situation le 22 août dernier. Depuis mars 2011, on estime à plus de 4000 le nombre de personnes tuées et des dizaines de milliers auraient été arrêtées. Plus de 14 000 personnes seraient en détention des suites de la répression des manifestations. La Haut-Commissaire a, ainsi, martelé que les autorités maintiennent une répression qui pourrait conduire le pays à une guerre civile. « Compte tenu de l'incapacité des autorités syriennes à protéger leurs citoyens, la communauté internationale se doit de prendre de toute urgence des mesures efficaces pour protéger la population. », a –t-elle demandé. A la suite des discussions qui ont réuni 101 Etats membres des Nations Unis dont 29 membres du Conseil avec droit de vote, l’appel de la haut commissaire a été entendu par une condamnation de la Syrie.

La résolution a été acceptée par 37 voix (dont celle du Sénégal représenté par l’Ambassadeur Fodé Seck), contre quatre (Russie, Chine, Cuba et Equateur qui considèrent la résolution "unilatérale et politisée", et une forme d’ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat) et six abstentions (Angola, Bangladesh, Cameroun, Inde, Philippines, Ouganda). Le Conseil, endossant les recommandations de la commission internationale d'enquête, transmet son rapport au secrétaire général de l'ONU et à tous les organes pertinents de l'ONU pour qu'ils prennent "les mesures appropriées".

Très sévère envers le régime syrien, l’ambassadrice Donahoe des Etats-Unis qui a organisé à 12 heures 30 un bref entretien avec la presse internationale, pesait ses mots : « la violence doit finir. ». Elle dénonçait la « complicité de l’Etat syrien dans les violations systématiques des droits humains des populations notamment des manifestants pacifiques.». Elle a souligné que des « enfants ont été violés autant que des hommes et des femmes.». Dans une déclaration remise à la presse, le directeur général de l’Unicef Anthony Lake a déclaré que « L’Unicef est gravement troublé par les rapports confirmés faisant état d’attaques violentes contre des enfants. ». Ainsi, il considère que la résolution adoptée, hier soir, par le Conseil 2reflète l’indignation de la communauté internationale devant les plus de 300 enfants tués par les forces gouvernementales en Syrie depuis mars 2011 et les rapports confirmés selon lesquels des sévices odieux, y compris des actes de violence sexuelle, ont été commis sur des enfants dans les lieux de détention.»

L’Ambassadeur Faysal Khabbaz Haboui de la Syrie, intervenant à titre de pays concerné, a « appelé à respecter les principes de la Charte des Nations Unies et à promouvoir le dialogue constructif et la coopération internationale.  Il a rappelé que le mandat du Conseil des droits de l'homme est de promouvoir un dialogue véritable loin de toute sélectivité et de la politique du «deux poids, deux mesures».  En tenant cette réunion, après deux autres consacrées au même thème, le Conseil perd de sa crédibilité sur la scène internationale, a –t-il prédit, sans être suivi.

Malgré son isolement et les crimes qui lui sont reprochés, le Président Bachar Al Assad bénéficie encore de quelques soutiens dans son pays. Saura-t-il prendre toute la mesure de la gravité de l’heure pour éviter de « conduire le pays dans une situation de guerre civile" comme le craint, ouvertement, Navy Pillay.

El Hadji Gorgui Wade Ndoye, directeur de publication