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Genève, ville internationale et poumon humanitaire des Nations-Unies, se veut aujourd’hui le nouveau laboratoire mondial des études africaines. Avec le nouveau master ouvert à l’Université, de nombreux colloques et conférences sont consacrés au Continent premier. Ce mardi 20 septembre, Boubacar Boris Diop, écrivain et professeur invité à l'Université américaine du Nigéria donne la leçon inaugurale autour d’une réflexion sur la littérature africaine « Ecrire en vain ou écrire enfin? »

GENEVE- (SUISSE)- Après avoir été relégué au rang de « continent sans espoir », l’Afrique est aujourd’hui régulièrement considérée comme une nouvelle frontière du capitalisme, un des pôles de croissance les plus prometteurs à l’échelle globale, réservoir non seulement de terres à investir, mais d’une immense classe moyenne en devenir avide de biens de consommation, etc, explique Didier Péclard, Maître d’enseignement et de recherches à la Faculté des Sciences de la Société et Directeur du Master en Etudes africaines.  L’Université se propose d’aller à la découverte de cette Afrique terre première, terre nourricière devenue pour beaucoup l’avenir même de l’Humanité après en avoir été, jusqu’à preuve du contraire, son berceau !

Auteur de nombreux romans et essais politiques, l'initiateur de la collection littéraire Céytu traduisant vers le wolof les grands titres de la littérature, Boubacar Boris Diop  livrera, au cours de cette conférence, sa vision de l'Afrique à travers le regard d'un homme de lettres. "Il nous entretiendra de son vécu, de son parcours ainsi que celui de ses confrères africains. Il nous contera l'histoire de son Afrique, remettant en cause les généralisations simplistes tout en affirmant paradoxalement la singularité du destin commun des auteurs et écrivains africains", selon un communiqué de l'Université de Genève. Boubacar Boris Diop pose la question de l'existence même d'une littérature propre à l'Afrique.

De nombreuses rencontres sont ainsi proposées et animées par des scientifiques et experts de renommée internationale. « L’Afrique émergente. Dynamiques politiques de la croissance et du développement », est le thème par exemple du colloque international qui aura lieu le mercredi 22 et le jeudi 23 septembre 2016. Le colloque se propose d’interroger de façon critique les récits liés à cette Afrique là. Il sera précédé par une table ronde sur les études africaines qui réunira les professeurs Ibrahima Thioub, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Jean-François Bayart de l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID).

Le jeudi 22 septembre (18h30, Uni Mail, salle MR 080), en marge du colloque, la conférence d’ouverture de l’année académique du Global Studies Institute (GSI) sera donnée par le professeur Ibrahima Thioub sur le thème : « Lire l’Afrique à partir de l’expérience de la connexion Atlantique, XVe -XXe siècle ». Rappelons qu’Ibrahima Thioub est Professeur d’Histoire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dont il est également le recteur depuis 2014. Il compte aujourd’hui parmi les meilleurs spécialistes de l’histoire sociale et culturelle de l’Afrique. Depuis Dakar, où il n’a jamais cessé d’enseigner, il porte une voix originale et forte dans les débats contemporains sur la place de l’Afrique dans le monde. Dans son exposé, il proposera de renouer avec la complexité des transformations historiques portées par la dynamique atlantique au sein des sociétés africaines en insistant moins sur l’économie d’extraction qui se met en place à partir du XVe siècle pour mieux explorer les racines historiques des cultures de prédation qui constituent une des mutations majeures des sociétés africaines connectées à l’espace atlantique.

El Hadji Gorgui Wade NDOYE- Directeur des publications du magazine panafricain en ligne www.ContinentPremier.Com