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 Dix organisations de défense des droits humains exhortent le président de la Côte d’Ivoire à soutenir des procès équitables et crédibles

(Abidjan, le 8 mai 2018) – Le président de la Côte d’Ivoire, Monsieur Alassane Ouattara, devrait faire davantage pour honorer sa promesse de rendre justice pour les victimes de la crise postélectorale qui a secoué son pays en 2010 et 2011, ont déclaré aujourd’hui 10 organisations nationales et internationales de défense des droits humains dans une lettre conjointe adressée au chef d’État ivoirien.

Le président Alassane Ouattara, qui a prêté serment pour son premier mandat il y a sept ans, a affirmé à maintes reprises qu’« il n’y aura pas d’impunité en Côte d’Ivoire ». Cependant, personne n’a encore été condamné par les tribunaux ivoiriens pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés pendant la crise.

« Sept ans après les graves crimes commis en Côte d’Ivoire, les victimes ont besoin de justice, » a déclaré Me Drissa Traoré, vice-président de la FIDH. « A mi-parcours de son second mandat, le président Alassane Ouattara doit tenir ses engagements répétés d’une justice équitable, condition d’une paix durable en Côte d’Ivoire ».

La crise de 2010-2011 a débuté lorsque le président sortant, Laurent Gbagbo, a refusé de céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara à la suite des élections présidentielles de novembre 2010. Au cours des cinq mois de violence et de conflit armé qui ont suivi, au moins 3 000 personnes ont été tuées et plus de 150 femmes violées. Les forces armées des deux côtés ont pris parfois pour cibles des civils sur la base de leur affiliation politique et, parfois, ethnique et religieuse.

 Le Comité contre la torture s’est entretenu, le 08 mai 2018, avec M. Malcom Evans, Président du Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture, après que ce dernier eut présenté son rapport annuel. 

Le Sous-Comité pour la prévention de la torture a été institué conformément au Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adopté en 2002 et entré en vigueur en 2006.  Le Sous-Comité a une fonction opérationnelle, qui consiste à visiter tous les lieux de détention des États parties, ainsi qu’une fonction consultative, qui consiste à apporter une assistance et des conseils aux États parties et aux mécanismes nationaux de prévention de la torture.  De plus, il coopère, aux fins de la prévention de la torture en général, avec les organes et les mécanismes compétents de l’ONU, ainsi qu’avec des institutions ou des organisations internationales, régionales et nationales. 

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a conclu, le 11 mai 2018 , au Palais Wilson à Genève, les travaux de sa quatre-vingt-quinzième session, ouverte le 23 avril dernier et durant laquelle il a successivement examiné les rapports présentés par le Kirghizistan, le Pérou, l’Arabie saoudite, le Népal, la Mauritanie et la Suède, sur les mesures prises par ces pays pour donner effet aux dispositions de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale