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Léa Suter, la bloggeuse pour la paix.

Publié le, 13 février 2017 par EL Hadji Gorgui Wade NDOYE

La Suisse alémanique de 32 ans est au Mali après un séjour au Liban. Lea fait le tour du monde pour mettre en avant les histoires de réussite dans la construction et la promotion de la paix accomplies par d’autres personnes souvent peu connues du grand public. Elle a mis en place PeacePrints-Blogging for peace qui lui sert de relais. Madame Suter vise à travers son projet de rappeler aux gens d’origines et de statuts divers que tout le monde fait partie du projet monde. Elle inspire et donne envie de s’engager en montrant que chacun peut contribuer à la paix à quel que niveau que ce soit. (Entretiens)-

Pourquoi ce voyage au Mali ?

Dans la rubrique « international » il nous manque des nouvelles positives. Nous sommes inondés par les informations et images de conflit et destruction. Afin d’avoir une image plus holistique du monde et donc plus proche de la réalité il est important d’inclure également les histoires de réussite dans notre perspective/focus. Donner plus de visibilité aux projets de succès ne sera non seulement plus juste par rapport à ces personnes derrière ces projets qui font un travail extraordinaire et dont on ne parle presque jamais.

Raconter ces histoires positives redonnera de l’espoir à la population et l’ encouragera à suivre ces exemples et à participer à la construction d’un monde/co-existence en paix (Peaceful living together).

Photo: Margot Canton Lamousse

 

Les médias et les politiciens ne voient cela pas comme leur mission de parler du positif, c’est pour ça que j’ai créé une initiative citoyenne PeacePrints- Blogging for peace. En une année je vais voyager en tant que « reporteur de paix » dans douze pays fragiles (d’après-guerre) afin d’y collectionner des histoires de réussite et de les partager sur mon blog avec un public international. Le Mali est ma deuxième destination après le Liban.

S’engager pour la paix, n’était ce pas une utopie ?

La paix dans le monde nous concerne tous. Par contre les informations que l’on reçoit très réguliérement sur tous les maux qui assaillent notre terre nous mettent dans un état de résignation et renforcent la tendance de vouloir se retirer du monde et de s’isoler. Ainsi nous laissons les discours de peur prendre de plus en plus d’espace dans notre vie. Pour lutter contre le mal y compris la guerre il ne suffit pas de l’ignorer ou de lutter contre. Le plus efficace et constructive est de diffuser des histoires alternatives et de créer une image de ce que nous voulons à la place en nous imprégnant des images de ce que nous ne voulons pas.  

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? 

Je suis à la recherche de projets et personnes peu connus chez nous, en Suisse, donc c’est particulièrement difficile de les trouver (sur internet par exemple).

Il s’agit des régions où l’internet ne fonctionne pas partout ce qui peut mettre en danger le projet en soi étant donné qu’il est basé sur un blog et la communication avec le monde. Deuxièmement cela signifie aussi que les personnes sont plus difficilement à joindre et il faut savoir travailler avec beaucoup de flexibilité et de spontanéité. 

Au même temps cette spontanéité est limitée par le fait qu’il s’agit des régions déconseillées pour les voyages, et par conséquence demande une préparation autant plus soigneuse et détaillée autant pour la recherche que pour les activités sur place. 

Etes vous soutenue dans votre démarche ?

Le soutien principal sont mes amis et connaissances qui m’aident à monter le projet et identifier des histoires et personnes de confiance dans ces pays que je n’ai jamais visités. Il y a également la SRF qui a montré un grand intérêt à suivre le projet et m’a accompagnée au Liban pour faire un premier reportage.

Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade NDOYE -