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Le Sénégal veut rester au Conseil des droits de l’Homme.

Publié le, 02 mars 2017 par M. EL HADJI GORGUI WADE NDOYE

Le Sénégal va présenter sa candidature pour devenir membre du Conseil en 2018-2020 afin de continuer à apporter sa contribution à la promotion et à la défense des droits de l’homme.
 
Le segment de haut niveau du Conseil des droits de l’Homme 2017 restera dans l’histoire avec la participation jamais égalée de 107 dignitaires venus du monde entier. Après avoir démontré son ancrage au sein de la communauté respectueuse des droits , le Sénégal a annoncé sa candidature pour 2018-2020.
 
Le Sénégal, rappelle le chef de la diplomatie sénégalaise a eu l’insigne honneur d’être élu membre du Conseil dès sa création en juin 2006, puis a été réélu en 2009 pour un second mandat.  Il s’y ajoute qu’au regard de son engagement en faveur de la réalisation des idéaux des Nations Unies, le Sénégal a été élu en 2015 comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une période de deux ans. Cette opportunité, dira-t-il, nous permet de contribuer à la prévention et à la résolution des conflits mais aussi à apporter des solutions aux graves menaces qui pèsent sur notre planète.  
 
Jamais dans l’histoire du Conseil des droits de l’Homme (CDH) autant de dignitaires, c’est à dire, ceux choisis par leur Etat, à un niveau ministériel ou supérieur, les chefs de secrétariat des institutions spécialisées, des fonds et des programmes et d’organisations intergouvernementales, y compris ceux des organisations régionales et autres entités, n’y avaient pris part. Joaquín Alexander Maza Martelli, Président du Conseil des droits de l'homme précise à ce propos : «cela témoigne de l'importance attribuée au mandat du Conseil et à l'agenda des droits de l'homme»,
 
Notons qu’à l’ouverture officielle, le CDH a entendu des déclarations du nouveau Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres; du Président de la 71e session de l'Assemblée générale, Peter Thomson; du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein; de Didier Burkhalter, Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, pays hôte. Dans son allocution, M. Guterres a souligné que le Conseil allait devoir contribuer à éradiquer «la maladie du mépris des droits de l'homme», estimant qu'il pouvait jouer à cet égard un rôle crucial de prévention en détectant les signes avant-coureurs de possibles crises et en faisant la lumière sur des allégations de violations graves des droits de l'homme grâce à ses commissions d'enquête et commissions d'établissement des faits. Le Secrétaire général a déploré en outre «le phénomène pervers du populisme et l'extrémisme, qui se nourrissent l'un l'autre sur fond de déferlante raciste, xénophobe, antisémite et islamophobe, entre autres formes d'intolérance.»

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE-


Le Conseil des droits de l'Homme a ouvert lundi les travaux de sa trente-quatrième session, qui se tient au Palais des Nations à Genève jusqu'au 24 mars prochain. Mankeur Ndiaye, Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur du Sénégal fait partie des 107 hauts dignitaires venus du monde entier plaider, dans un monde d’incertitudes, plus de droits humains sur toutes les latitudes.
 
GENEVE – (Suisse)- « L’importance que revêt le respect de tous les aspects des droits de l’homme pour la stabilité du monde doit être réaffirmée par tous les membres de la famille des Nations Unies. », a martelé Mankeur Ndiaye.
 
Réévaluer le mandat des casques bleus

Poursuivant sur cette même dynamique, le Sénégal est revenu sur un débat qu’il a suscité sur la problématique des Operations de Maintien de la Paix dans le contexte des menaces asymétriques avec pour objectif d’amener la Communauté internationale à réévaluer fondamentalement le mandat confié aux casques bleus.  
L’actualité récente a montré que de nombreuses et graves violations des droits de l’homme ont été commises dans des zones où interviennent des casques bleus, qui en raison d’un mandat trop restrictif, n’ont pu intervenir au grand dam de victimes innocentes. « Devons-nous dès lors continuer à rester impassible face aux massacres de populations civiles, de viols, de rapts d’enfants dans des zones de conflits ? », s’est interrogé Mankeur Ndiaye pour qui le Conseil des droits de l’homme doit aussi se pencher sur cet aspect au nom de la lutte contre l’impunité et de la responsabilité de protéger. Mais, pour atteindre ce but, « les Etats doivent faire en sorte que le Conseil puisse remplir efficacement sur le terrain le mandat que nous lui avons confié, sur la base des principes convenus d’interdépendance, d’universalité et d’indivisibilité des droits de l’homme », a analysé M. Ndiaye qui a réaffirmé que le Sénégal est pour la Cour pénale internationale.

Au titre de la présidence sénégalaise du Conseil de sécurité intervenue au mois de novembre 2016, notons que le Sénégal a initié d’importantes actions portant, notamment sur le financement des Operations de Maintien de la Paix, la lutte contre la rhétorique et l’idéologie extrémiste et le renforcement de la coopération autour de l’Eau, pour un monde plus stable et plus pacifique.
 
EL HADJI GORGUI WADE NDOYE-