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LAUREATE DU MEILLEUR COURT-METRAGE 2016 : ANGELE DIABANG DEDIE SON PRIX A OUSMANE SOW.

Publié le, 15 décembre 2016 par EL HADJI GORGUI WADE NDOYE

 

 

La cinéaste sénégalaise Angèle Diabang a reçu, à Beyrouth, le 3 décembre dernier, le trophée du meilleur court-métrage 2016 pour son film « Congo, un médecin pour sauver les femmes ». Un prix dédié au regretté sculpteur Ousmane Sow  et à l’épouse du Dr Denis Mukwege, le protagoniste du film. Mme Diabang a été honorée dans le cadre des Trophées francophones du cinéma qui sont l’événement annuel dédié au cinéma francophone à destination du grand public et des professionnels. Il a lieu chaque année dans une capitale du monde francophone. Durant plusieurs jours les films issus du meilleur de la production cinématographique des pays membres de la Francophonie y sont aussi projetés en salle. La cérémonie de remise des Trophées était présidée par Costa-Gavras, cinéaste Franco-grec. (Entretiens avec la lauréate).

 Que représente cette distinction pour vous ?  

 

« Mon film « Congo, un médecin pour sauver les femmes » a obtenu le trophée du meilleur court-métrage 2016. Dans cette catégorie, il y avait en compétition des fictions et documentaires de moins de 60mn. Et, j’ai dédié le prix au Sculpteur Ousmane Sow et à Madeleine Mukwege, l’épouse du Docteur, devant Costa Gavras, le Président des Trophées francophones 2016. J’ai été aussi très touchée par le fait que les votants viennent de tous les coins de l’espace francophone. Des artistes, cinéphiles et hommes de culture francophones votent pour ces trophées. Mon film qui a déjà deux ans est presque vieux. Les festivals veulent des films de moins de deux années. Les futures projections seront donc moins en festival… Ce prix est donc pour moi une belle manière de clôturer un premier cycle de vie de mon film et entame bien la seconde étape qui je l’espère sera aussi enrichissante » 

 

 

Comment vous est venue l’idée de travailler sur le Dr Mukwege? 

 

 « En lisant les journaux, en 2012, je condamnais à chaque fois la communauté internationale, l’accusant de ne rien faire pour mettre fin à la guerre qui sévit durablement dans les Grands Lacs. Hors, moi même, je ne faisais rien. Si je ne suis pas capable de juste fixer mon attention lors des deux minutes du JT par exemple et de me rendre compte de l’urgence, alors que l’atrocité concernait mon propre continent pourquoi  d’autres, ailleurs, le feraient. Alors, j’ai commencé à réfléchir à comment je pouvais modestement apporter ma contribution à une sensibilisation plus efficace sur les horreurs qui continuent à se passer en RDC.  J’ai commencé ainsi à chercher les contacts du Docteur pour lui proposer de faire un documentaire sur lui. Jusqu’à mon film, il n’avait eu sur lui que des interviews et reportages télés. Mon film est donc le premier documentaire entièrement consacré au Docteur Denis Mukwege et à son engagement titanesque à l’hôpital de Panzi. Plusieurs films ont été faits depuis sur son travail, le dernier étant « City of Joy » de Madeleine Gavin, filmé principalement dans le Centre d’accueil que dirige avec beaucoup de dévouement Christine Schuler Deschryve, avec la collaboration de Eve Ensler. Film à voir ». 

 Travaillez-vous sur un autre film actuellement ?

 

 « Oui, je travaille depuis plusieurs années sur l’adaptation du roman de Mariama BA « Une si longue lettre ». C’est effectivement une longue marche... Cependant, pour début 2017, je dois finaliser mon court métrage qui se passe dans un monastère « Un air de Kora ». C’est une des étapes vers le long chemin »
 
 Photo : Falila Gbadamassi
Discours d'Angèle Diabang: https://www.youtube.com/watch?v=oq1Rdkb5gFc
 
Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade Ndoye-