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A la suite du Ministère des Affaires étrangères d'Israël qui a « condamné fermement l'incendie criminel d'un appartement abritant des migrants africains à Jérusalem», la nuit du 3 juin 2012, l'ONU interpellée est sortie de sa réserve pour appeler au calme les politiciens extrémistes en Israël qui visent de réaliser leur «rêve» sans les Africains à qui il est gentiment demander par des ultra orthodoxes de «quitter» l’État Hébreu. Désignés comme des «infiltrés» par la littérature officielle, les migrants et demandeurs d'asile africains subissent depuis quelques temps des violences inouïes en Terre Sainte.

 

GENEVE- «La question des migrants et des «infiltrés» venus de l'Afrique n'est pas simple et il exige que le gouvernement israélien y apporte une réponse sérieuse et responsable», avertit un communiqué des Affaires étrangères israéliennes transmis par la Mission permanente à Genève. «La Loi et l'éthique interdisent d'infliger» une blessure à autrui, rappellent ainsi les autorités israéliennes qui en se référant à l'Histoire du peuple juif annoncent qu'elles «sont alarmées par les violences perpétrées contre les migrants d'origine africaine». De même le Ministère des Affaires Étrangères d'Israël tout en condamnant la violence, «regrette le discours public incendiaire tenu contre des migrants et des demandeurs d'asile par des personnalités politiques israéliennes.»

 

BANNIR LE TERME «INFILTRES»


Le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme a tenu pour sa part par la voix de son porte parole Mme Ravina Shamdasani à clarifier: « Sous le droit international tous les migrants, indépendamment de leur statut juridique, ont droit à la protection de leurs droits fondamentaux, y compris à être protégés contre la violence et tout discours haineux.». Nous recommandons, vivement, écrit Mme Shamdasani, aux personnalités publiques en Israël d'éviter d'utiliser tout langage incendiaire et notamment l'utilisation du terme "infiltrés" pour désigner les migrants.». Nous invitons, poursuit la porte paroles du Haut Commissariat aux droits de l'Homme le Gouvernement d'Israël à mettre en place des politiques équilibrées pour gérer la migration et développer des alternatives à la détention pour concernant les migrants et les demandeurs d'asile.». «La migration irrégulière n'est pas un crime.», martèle net Mme Shamdasani. Combien y a -t- il de réfugiés africains en Israël, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) qui a évité de condamner « le lancement de bombes incendiaires» à l'encontre des migrants et demandeurs d'asile africains, s'est dit «rassuré que tous les représentants gouvernementaux en Israël ont condamné l'incident», beaucoup appelant même à la retenue concernant le défi que pose les demandeurs d'asile», répond Sybella Wilkes, se contentant de reprendre à son compte les propos du Ministère des Affaires Étrangères d'Israël. Notre interlocutrice au HCR annonce qu'il y a «60,000 demandeurs d'asile en Israël». Ces derniers arrivent à un rythme de 1000 à 1,500 par mois». Mme Wilkes précise par ailleurs que «90 % des demandeurs d'asile ayant rempli leur formulaire de protection sont originaires de l'Érythrée et du Soudan.». «Le Premier ministre israélien a lui-même affirmé très récemment qu'ils ne peuvent pas être renvoyés», souligne le HCR. «Nous sommes préoccupés par les violences xénophobes sur des personnes qui sont des migrants d'origine africaine ou demandeurs d'asile vivant en Israël», a déclaré, très clairement, Jean Philippe Chauzy, directeur de la Communication à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cette organisation à dimension mondiale qui n'est pas membre des Nations Unies veille à la protection des migrants par une meilleure gestion de la migration et conseille les États. «Nous sommes aussi préoccupés par la terminologie qui est utilisée par les autorités israéliennes qui continuent d'employer le terme «infiltrés» pour désigner les migrants donnant ainsi une connotation sécuritaire à un phénomène de flux migratoire mixte ( Ndlr demandeurs d'asile et personnes en quête d'emploi en Israël)». «Il est évident que dans ces conditions, poursuit M. Chauzy que la retenue s'impose.». Pour le porte paroles de l'OIM : « Il faut donc éviter tout discours politique qui peut contribuer à enflammer et aggraver ou à diviser encore plus surtout dans une situation qui est déjà polarisée.»

 

El Hadji Gorgui Wade Ndoye, directeur des publications